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À dandy, dandy et demi

Au moment où les Dandys se sont accordés une jolie cure de jouvence et de silence, un sacré artificier, du nom de Dand17, leur a envoyé une missive comme ils en reçoivent peu sur leur boîte en ligne. Le moins qu’on puisse dire est qu’il n’y est pas allé avec le dos de sa cuillère en argent pour remettre sur les cintres les costumes des Dandys, ainsi habillés pour l’été. Et comme les Dandys sont sports, ils se font un plaisir de publier ici cette invective qui redonne un coup d’humour, un coup d’je t’aime au Dandysme de Nantes !

Être dandy, c’est un état d’esprit, une attitude, un mode de pensée… Cela ne se résume pas à quelques photos postées sur un blog passé d’âge, ni à des déclamations sur un ton péremptoire, celui que vous aimez tant utiliser, et qui donnent à voir avec quel amateurisme vous tentez désespérément de vous accaparer un style auquel définitivement vous serez parmi les derniers à pouvoir prétendre.
Je n’en puis plus des egos démesurés et désespérants de pseudo-dandys qui se lèvent en s’imaginant « toutologues » – persuadés de connaître tout sur tout – là où ils ne sont tout au plus que des « foutologues », terme le plus digne ou le moins offensant que je puis vous accorder, relatif aux champions du foutage de g** organisé, dont vous faites sans conteste partie.
On ne compte en effet plus les superlatifs quand il s’agit de parler de vous-même à la troisième personne dans ces récits tous plus folkloriques les uns que les autres, dans et autour de Nantes, dans lesquels vous adorez vous mettre en scène avec un plaisir et une exagération non dissimulés.
Je mettrai de côté votre style emphatique maladroit et permanent… Une vraie purge pour les yeux et un crève-cœur pour le modeste dandy que je suis.
Vous vous rêvez tantôt en Chevalier Bayard, dont l’une des rues de Nantes a pris le nom, lorsque vous pensez devoir décrire à votre communauté imaginaire vos déambulations piétonnes grotesques, espérant y trouver là une histoire à la hauteur de nos épiques récits médiévaux. Mais vos agitations vides de sens comptées avec l’arrogance d’un dandy déchu n’ont pour conséquence que de vous ériger en chevaliers braillards où vous ne sauvez ni la veuve ni l’orphelin, mais les étourdissez bien au contraire de vos platitudes criardes.
Laissez donc tranquilles nos yeux et nos oreilles et rendez-vous service en cessant de vous distinguer par vos mises en abyme, mais essayer plutôt de devenir des êtres distingués et de sortir de ces abysses où vous vous êtes réfugiés. Vous dépêtrer de votre condition est peut-être là le meilleur moyen pour vous d’espérer mériter un jour le qualificatif de dandy, qui sait.
Pour ma part, je retourne à mon dandysme, le mien seul, que je n’essaie pas d’imposer aux autres ni d’agiter en signe de ralliement face à une cohorte de gens cherchant leur chemin dans la vie. Mon dandysme sait rester discret, simple et authentique, sans démesure, mais sur-mesure, sans apparat autre que celui de ma personne, celui donc d’un dandy du 17ème arrondissement de Paris, parmi tant d’autres, et qui retourne désormais à son anonymat.
Avant de vous quitter, sachez que je n’ai évidemment rien contre vous à titre personnel, aucune haine ni même rancune. J’aimerais simplement que vous puissiez redonner ses lettres de noblesse à un mode de vie sain, pur, élégant autant que bienveillant que de plus en plus de français, je le crois, rejoignent par amour du style non pas déclamé autant que réclamé du « DANDYSME », mais bien plutôt par la recherche confidentielle d’un mode de vie et d’une attitude altruistes et « mesurés », dignes de ceux que l’on appelait autrefois les « gentilshommes ».
À ce titre, permettez-moi un dernier point de vue, à côté duquel vous semblez passer sans vergogne. Le dandysme n’est pas l’apanage de quelques-uns seulement, mais aussi celui de quelques-unes. Pas un repère de machistes donc, mais plutôt de gentlemen, comme je l’ai rappelé plus haut.
D’ailleurs, pour conclure en toute bienveillance, voici un élément que je soumets à votre connaissance, car vous semblez être passés parfaitement à côté : le gentleman des temps modernes est tout autant gentlewoman.
Parce qu’elle a, elle aussi, d’élégants attributs à apposer au service de la cause, je vous laisse méditer là-dessus messieurs :
« la femme est bien un dandy comme les autres. »

Serviteur, chers amis,

Dand17