43 ans / Centre-ville / Tierquar : Saint-Julien-de-Concelles
La DandyBio
Depuis son retour à Nantes en 2017, après une dizaine d’années d’exil dans le Gard, David ne passe pas inaperçu. Son allure authentiquement Dandy, d’une part, qui colle à la profonde gentillesse de sa personnalité. Et son vélo biporteur qui sillonne la ville, de part en part, où il est fièrement inscrit ce beau nom : Mr Papillon. Sa profession, sa vocation, sa passion ? Les chaussures, dont il s’est fait cireur, patineur, chouchouteur. Son travail est de qualité, ses prestations redonnent vie à des souliers que l’on destinait à la poussière de son vestiaire. Il vous sort de son capot un numéro du magazine Pointure comme il sort de son chapeau quelques habiletés techniques. Au point de plonger le Dandy dans une vaste remise en question cosmologique, lui, l’adepte de la pose indispensable de patins, parfois agrémentés de fers encastrés. Mr Papillon est élève dans l’école de ceux qui valorisent l’entretien de leurs précieuses semelles avec de la graisse de vison ou de l’huile de phoque à l’aide d’une brosse palot – vegan s’abstenir. C’est tout un univers solidement ancré qui s’effondre…
Mr Papillon caresse à présent le doux rêve de pouvoir vivre pleinement de son activité. Dans l’heureux réveil de ses songes, c’est tout le mal à lui souhaiter : trouver tout bientôt Dandys, calcéologues et un peu de fortune lui permettant de prendre son envol pour enfin monter l’échoppe qui lui sied.
… Je ne porte que des chaussettes en fil d’Écosse parce que ça ne frotte pas avec les chaussures, c’est plus agréable pour marcher.
Dandy De Nantes. – Les 3 bonnes raisons d’aimer vivre en Dandy à Nantes.
David. –
- C’est une ville à taille humaine
- Pour l’aspect culturel
- Pour toutes les possibilités de pouvoir circuler à vélo
« Style »
C’est quoi la tenue idéale d’un lundi à 16h40 ?
D. – C’est ce que je porte aujourd’hui : une veste déstructurée (semi-doublée) de chez Reza, un chino rouge et des chaussures turquoises (boutique Gianni Emporio, 5 rue du Puits d’Argent).
Une veste c’est plutôt : 1, 2, 3 boutons ?
D. – C’est 2 boutons, 3 boutons on n’en voit plus tellement je crois.
Rayures sur rayures, est-ce qu’on risque la blessure ?
D. – Pour moi, ça dépend surtout de l’association des couleurs. Pour assumer le rayures sur rayures, il faut savoir coordonner les couleurs.
Les chaussettes de couleur, c’est : , , ça passe crème ?
D. – Je ne porte que des chaussettes en fil d’Écosse parce que ça ne frotte pas avec les chaussures, c’est plus agréable pour marcher.
Le bonnet en soirée, c’est : un hymne à la pêche, un cache-misère, une paire de claques ?
D. – Je ne suis pas forcément d’accord avec ça, le bonnet en soirée c’est un accessoire pour se looker, un peu comme une pochette.
« Adresses »
L’adresse favorite pour un premier rendez-vous ?
D. – Si c’était aujourd’hui, je dirais Un Coin en ville (2 place de la Bourse). Avec ma femme, notre premier rendez-vous c’était dans un restaurant dans les remparts de Guérande.
Le coin sympa à faire découvrir à ses amis ?
D. – Dans les coins sympas de sortie en ville, il y a bien sûr le Jardin des Plantes, Les Machines et le centre-ville. Pour se poser, le Café sur Cour qui a une super terrasse et organise régulièrement de nombreux événements.
Où a-t-on le plus de chances de se croiser un jeudi à 23h30 du soir ?
D. – Certainement dans le quartier Bouffay ou, à l’époque, au Marlowe. Mais je reconnais que maintenant je sors beaucoup moins.
« Bulletin de vote »
Art de la patine ou patinage artistique ?
D. – Patine
Sapeur ou Dandy ?
D. – Dandy
Figaro ou Gorafi ?
D. – Gorafi
Île de Nantes ou île de Versailles ?
D. – Île de Nantes
Balapapa ou Papa Tango ?
D. – Balapapa
Hipsters ou dealers ?
D. – Hipsters
Peau lisse ou barbe à papa ?
D. – Peau lisse
Zad ou Zaz ?
D. – Zaz
FMIE ou BCEi ?
D. – FMI
Panzani ou Barilla ?
D. – Barilla
Pippa ou Lily-Rose ?
D. – Pippa
8ème ou 3ème arrondissement (de Nantes) ?
D. – 8ème arrondissement, mais je ne sais pas où c’est.
La Baule ou Pornic ?
D. – La Baule
Gâteau Nantais ou curé Nantais ?
D. – Gâteau Nantais
La dernière question : au fait, l’Edit de Nantes, quelle année ?
D. – Aucune idée…