En 2015, pour les vœux de Johanna ROLLAND « aux Nantaises et aux Nantais », le Dandy, contrarié de n’avoir été associé à la rédaction de son discours, brilla par son absence.
…la Vélo Parade avec le pied plus souvent à terre que sur les pédales
Cette année, il fit également l’impasse sur :
- le lancement de SoNantes et trébuchantes,
- les mythiques Unes « Waldeck-Rousseau » de Presse Océan,
- le retour en son Zénith de la reine Christine et en son quai de la Fosse du prince (de) Belem,
- le come-back trop tragique musicalement de Tragédie 3.0,
- le naufrage de l’Atlantide en sa Gare Maritime,
- les publicités pour opticiens sans lesquelles Wik, Kostar, Haut Parleur, Idîle, Numéro Chik et Lemon, disparaîtraient,
- la Digital Week Nantes French Tech Geek International Meeting Nice & Beautiful People,
- la pomme de discorde entre Malakoff et Bellevue, préférant les pommes d’Happy (tribute to Pharrell),
- l’action painting sur les vitrines de banques ou d’agences Vinci,
- la queue 45 minutes dans le froid devant L’Entrecôte,
- l’inauguration du Burger King d’Atlantis au prix d’un jour de RTT,
- l’ouverture de la boutique Eleven Paris rue Crébillon même avec la présence de Dj Moar et en dépit de celle des bloggeuses nantaises,
- l’anniversaire des 10 ans de Dacia au Zénith dont aucun scooter ne sort encore des usines,
- les apéros « popopopo et cubi de rosé » du Quai Ceineray,
- les bars à sourire, les bars à chat, les bars à sieste et autres bars à thym (excepté à Toulon).
En 2015, en revanche, le Dandy était à La Beaujoire pour voir le F.C.N affronter le P.S.G de Zlatan, monstre sacré annoncé à Saint-Nazaire en 2016.
Le Dandy était aussi dans la place pour :
- l’enflammé rendez-vous juillettiste du Bal des pompiers de la caserne Gouzé,
- la débordante nuit du VAN (prononcez ‘vent’),
- l’ouverture du festival HIP OPsession à Poln’N,
- les « Buttineries » du quartier Saint-Anne où il fait bon flâner,
- la fête foraine cours Saint-Pierre et rattrape Forrest qui a pécho les churros,
- les folles parties de fléchettes au Track N’art,
- le Salon des Entrepreneurs-qui-ont-des-idées-mais-pas-d’argent,
- la grande bousculade-braderie des Ecossolies,
- les pique-niques improvisés sur tout ce que l’Erdre compte d’endroits insolites,
- la Vélo Parade avec le pied plus souvent à terre que sur les pédales,
- la photo souvenir de Saint-Donatien en feu?
- le vernissage d’Expolaroid à l’Atelier Alain Le Bras,
- l’arrivée de la régate lors des Rendez-vous de l’Erdre,
- la rencontre sacrée de l’eau (l’Éléphant) et du feu (le Dragon),
- l’étonnant Quai des Chaps sous les Nefs,
- les crêpages de chignons à Nabou Hair (comprenne qui pourra),
- le défouloir nocturne du Carnaval,
- les soirées underground des Ateliers de Bitche,
- le comparatif entre Les Minis BPM et les Goûtez Électronique, résultat : balle au centre, le Dandy prend tout le monde à revers en préférant… Les Scènes Vagabondes.
Tous ces moments, manqués comme vécus, n’en restent pas moins de faible portée au regard de ce qui a constitué, à coup sûr, l’apothéose de toute une année. Un événement qui aurait justifié à lui seul de payer 1 fois, 10 fois, 100 fois le prix de tous ces instants réunis. Une soirée délirante et extravagante menée orchestre battant par l’immense Jean-Claude Crystal « le spécialiste du chanteur-mort », un samedi 28 novembre de Culture Bar-Bars au Déjeuner sur l’Erdre. Ce qui s’est passé ce soir-là, dans ce lieu en passe de devenir un repaire de soirées-surprises, reste indescriptible autant qu’exceptionnel. Il est des fois où le Dandy regrette que tous ses congénères ne soient pas de sa ville pour la vivre aussi excentriquement que lui.